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Pourquoi améliorer l’offre de transports en commun dans votre municipalité
Parmi les différents modes de transport en ville (voiture, motocyclette, transport collectif, bicyclette, bicyclette électrique et marche), le cyclisme est associé à la perception d’une meilleure santé générale, physique et mentale, une plus grande vitalité, et un sentiment de stress et de solitude moins élevé. La marche arrive en deuxième position, associée à une bonne santé générale, à une bonne vitalité et à plus de contacts avec les amis et/ou la famille. (Barcelona Institute for Global Health, 2018)
Il est beaucoup plus sécuritaire de prendre l’autobus que la voiture pour se déplacer (les occupants d’automobile courent 4 fois plus de risques de blessures que ceux en autobus). Les autobus sont moins dangereux pour les piétons et les cyclistes qui utilisent les mêmes parcours. Les déplacements en automobile entraînent 4 fois plus de blessures chez les piétons et 5 fois plus chez les cyclistes par kilomètre parcouru. (Institut de recherche de santé publique de l’Université de Montréal, 2018).
Une tranche importante de la population (les jeunes, les aînés et les personnes à mobilité réduite) a des besoins de déplacement particuliers ou n’a pas accès à
un véhicule motorisé. Ils sont donc d’abord et avant tout des piétons. Se doter d’infrastructures de transport collectif et actif adéquates pour répondre à leurs besoins favorise leur intégration sociale. (Centre d’écologie urbaine de Montréal, 2014)
L’accès aux commerces alimentaires au moyen des transports collectifs ou actifs, tant en milieu urbain que rural, peut être difficile, sans compter que ces modes de transport ne sont pas toujours adaptés aux personnes à mobilité réduite. En adressant ce défi via ses compétences en transport, la municipalité encourage la saine alimentation de ses citoyens. (Gouvernement du Québec, 2015)