Protection des ressources naturelles dans les municipalités

Des recherches démontrent que :

• De 2001 à 2011, les superficies agricoles québécoises ont diminué de plus de 75 000 hectares.

• La préservation et l’utilisation responsable des terres agricoles permettront de répondre aux besoins des générations actuelles et d’assurer aux générations futures un legs ou un capital naturel diversifié et en santé (MDDELCC, 2015).

• Les Canadiens vivant entourés de végétation voient leur risque de décès diminuer de 8 à 12 % comparé à celui de personnes privées de contact avec la nature (Crouse et collab., 2017).

• Plus d’un quart des terres émergées sont dégradés par l’action humaine (érosion des sols, désertification, déforestation, perte de biodiversité, etc.) (La Presse, 2019).

• La création d’environnements favorables à la saine alimentation et à un mode de vie physiquement actif en milieu municipal s’inscrit en entière cohérence avec les objectifs poursuivis par la Stratégie gouvernementale de développement durable 2015-2020.

Implication des partenaires

C’est notamment grâce à de nombreux bailleurs de fonds, parmi lesquels on compte les gouvernements du Canada et du Québec, les donateurs de la campagne majeure de Corridor appalachien ainsi que la Ville d’Eastman qui, avec une mise de 200 000 $, vient ainsi de poser un geste historique pour une municipalité de sa taille.

Retombées positives

• D’un seul coup, Eastman a vu 5 % de son territoire protégé pour la postérité.

• Eastman met en valeur ses paysages de nature agricole et du patrimoine culturel.

• La municipalité réduit l’émission de gaz à effet de serre et l’érosion des sols.

D’autres pistes d’action pour protéger les ressources naturelles de votre municipalité

1. Établir des règlements portant sur les normes environnementales et la protection des ressources naturelles.

2. Encadrer l’utilisation des pesticides et encourager les pratiques agricoles agro-environnementales.

3. Identifier des secteurs à protéger et leur donner un statut réglementaire de protection.

4. Faire respecter la réglementation des bandes riveraines en milieu agricole et riverain.

5. En collaboration avec le ministère, appuyer la mise sur pied d’une table locale de gestion intégrée des ressources et du territoire pour identifier les milieux à protéger, ou participer activement à ces tables.

6. Inciter les propriétaires forestiers exploitants ou non à avoir un plan d’aménagement forestier bonifié pour la protection de la biodiversité et des milieux naturels.

7. Offrir de la formation et un service d’entretien des haies brise-vent et bandes riveraines. 

8. Participer aux consultations sur les plans d’aménagement forestier intégré (tactiques et opérationnels) et sur les calculs de possibilité forestière.

9. Élaborer un plan d’aménagement forestier intégré tactique (PAFIT) en prévoyant sa mise à jour et la consultation de la population.